Let's go Bulls! Let's go Bulls!
Rien de tel qu’un long weekend loin de Sherbrooke pour commencer la semaine de relâche (nos vacances pour la session d’hiver). À la base Thibault devait aller à Chicago pour y voir des amis de prepa, mais à force d’en parler il a commence à nous donner envie, si bien qu’au final on s’est retrouve à 10 sur le depart : Arnaud A., Audrey, Aurelie, Cyril, Fredo, JP, Kilian, Quentin, Thibault et Thomas. Alors avant toutes choses un grand merci à Thibault, ses amis (Maude et Vincent) et Pirch (un ESEO en double diplôme à Chicago) pour avoir organise cette escapade (billets de NBA, logement, metro…).
Le voyage fait quand même 1500 km, soit une quinzaine d’heures de route. Nous partons donc jeudi vers 16h pour rouler de nuit avec deux voitures 5 places bien remplies. Nous avons rendez-vous au United Center de Chicago demain à 19h pour un match de NBA : Chicago Bulls vs. Portland Trail Blazers.
Malheureusement nous avons rarement de chance pour nos trajets, et encore une fois on se tape une grosse tempête de neige dès le depart…
Un peu après Montreal la route devient vraiment glissante, les panneaux sont tout blancs, et on commence à voir de plus en plus de voitures et camions dans le fosse. On s’arrête donc à un Tim Hortons pour manger, et decider si l’on continue ou pas.
Si on attend la fin de la tempête on n’a quasiment aucune chance d’arriver à l’heure pour le match, et presque tout le monde à dejà paye sa place, on va donc essayer de continuer en faisant très attention.
Après quelques heures de route la tempête n’a toujours pas l’air decidee à s’arrêter.
Ca se calme un peu le matin mais c’est toujours glissant, et depuis le debut on a bien vu une quarantaine de sorties de route. À ce moment le match est vraiment compromis, nous avons dejà plus de dix heures de retard et avant même la frontière le GPS indique que arrivons après 18h. Pour couronner le tout une des voitures et ses occupants se font fouiller integralement par les douaniers pendant 45 min. Là c’est sûr qu’on ne sera pas à l’heure, il ne reste plus qu’a esperer que ça roule mieux du cote americain, qu’on ne se perde pas dans Chicago, et qu’on puisse rentrer pendant le match…
Par chance (ah bein quand même), nous arrivons à 20h30, en pleine mi-temps, on trouve directement où se garer et les amis qui avaient retire nos places nous attendent à l’entree :). Tout le monde peut enfin souffler, surtout les conducteurs qui viennent de se taper 28h de conduite sur neige (rassurez vous les pauses et relais etaient frequents).
L’entree dans le stade est vraiment impressionnante : il est presque plein, une très bonne ambiance, et les joueurs sont tellement minuscules qu’on dirait des faux. Vous reconnaissez Joakim Noah ?
Comme dans tous les sports americains, le jeu s’arrête très souvent, pour laisser place aux pom-pom girls, à la mascotte et aux sponsors qui lancent des tee-shirt au lance pierre geant ou qui les lâchent du plafond en parachute. La chance nous sourit à nouveau en fin de match, il y a egalite, on va donc avoir le droit à des prolongations.
Et voilà pour le match, qui se termine 111 à 115 pour les Bulls !
On poursuit par le Mac Do, parce qu’on a saute quelques repas pour être à l’heure et que le Big Mac est gratuit quand les Bulls gagnent en mettant plus de 100 points. C’est un des plus grand du monde, et il est plutôt classe, avec une ambiance Jazz, une super deco, et plein de petits salons.
Tout le monde se dispatche pour aller chez des amis ou en auberge, et je ne vous cache pas qu’on a pris beaucoup de plaisir à se glisser dans notre duvet. Six d’entre nous dormons sur le campus d’IIT, le lendemain on rejoint ceux qui ont dormi en auberge dans le centre. Desormais tous nos deplacements se feront en metro ou bus.
Le metro aerien c’est sympa pour voir le paysage, mais ça fait un bruit enorme (on ne peut même pas parler quand il y en a un qui passe à proximite), et tout du long on passe entre des immeubles qui n’ont pas l’air très isoles.
Nous voilà près pour nous balader au coeur de la ville.
On longe un peu le lac Michigan, où l’on se baigne en ete apparemment.
On passe ensuite par le Millennium Park.
Puis on termine l’après midi par la visite du musee des Beaux-Arts (Art Institute of Chicago), gratuit ce fevrier.
Dès 18h on va boire un coup au Buddy Guy’s Legends, pour être sûr d’avoir une table pendant la soiree. C’est un Blues Bar repute où l’on peut boire et manger en profitant de la musique. Tout se deroule comme prevu, nos côtes levees et autres plats copieux arrivent à 20h, nous finirons la soiree ici.
Nous ne pouvions pas filmer, mais voilà ce que ça donne en vrai.
Le lendemain on attaque par un brunch au Lou Mitchell’s, connu pour être au depart de la route 66 qui traverse les États Unis.
La salle est bondee, et on est places où il y a de la place, on se retrouve donc à manger sur des grandes tables à cote d’inconnus.
On n’a vraiment pas l’impression d’être dans un restaurant, et des mamies très gentilles s’occupent de nous, en remplissant tout le temps la tasse de cafe, offrant des beignets, chocolats ou oranges, ou même en choisissant notre commande !
Prochaine escale à la Willis Tower (anciennement Sears), troisième plus haute tour du monde.
On en profite pour passer quelques minutes devant la finale de hockey.
Chicago vu du ciel.
Après avoir fait quelques achats de souvenirs, on se dirige vers Bucktown (le quartier des artistes).
Ce soir on mange au Earwax cafe, à la deco plutôt bizarre :)
On rentre ensuite dans le centre en metro pour aller finir la soiree dans un pub irlandais.
En fait les seuls interêts etaient le panier de basket à l’interieur, et les cacahuètes : on a appris avec la note que les consos etaient excessivement chères (genre 14$ le martini degueu).
On attaque dejà la dernière journee par la traditionnelle deep dish pizza de Chicago.
C’est une pizza avec la dose de garniture, de quoi nous caler pour la journee !
On se separe juste après, certains pour un musee sur la ville de Chicago, les autres pour le Zoo (tout deux gratuits). Un petit plaisir sur le chemin.
Le rendez-vous est pris à un cafe au sommet de la tour Hancock.
En sortant de l’ascenseur on tombe sur une vue à couper le souffle : on arrive sur une mezzanine avec le lac Michigan en fond, et dans un miroir, le reflet du restaurant en contre bas, le tout sous un couche de soleil.
La vue est aussi belle qu’en haut de la Willis Tower, sauf qu’ici on monte gratuitement.
Et voilà le sejour qui se termine en beaute autour d’un cafe (à peine plus cher que dans le bar de la veille…).
Pour le retour à Sherbrooke nous avons eu le droit à du beau temps, et la neige à presque entièrement fondue, la fin de l’hiver paraîtrait-il…