Plein air d'automne
La saison des couleurs et des saveurs, le meilleur moment pour s’evader en Estrie. Le temps du blizzard et de la slush est maintenant arrive, nous sommes en 2011, et certains ont dejà chausse skis patins et raquettes. Il est donc grand temps de poster ce billet sur quelques sorties que nous (principalement Cyril, Arnaud A. et Aurelie) avons faites de septembre à novembre.
On commence par la “rando du president”, un vin/fromage organise par le club plein air de l’universite pour lancer les activites de la session. Comme tous les ans ça se deroule au Mont Pinnacle, où l’on s’installe au couche du soleil sur une falaise qui offre une superbe vue le lac Lyster et ses environs.
L’autre incontournable du club, c’est le traditionnel canot-camping. Deux jours de canot sur la rivière Noire en Outaouais, durant lesquels on se fait à coup sûr des amis “full de plein air”.
Debut un peu frisque et baignade plus rapide que prevue, dès le premier pas dans le canot en fait. Je ne sais pas pourquoi mais ça n’avait rien à voir avec le canoë que l’on peut faire en Ardèche, beaucoup moins stable et plus difficile à diriger. Après une bonne demi-heure à faire des ronds dans l’eau, les français commencent à apprendre les bases, pagayer à genoux, pousser avec le tronc et non les bras, le coup en J et la propulsion circulaire pour celui qui est à l’arrière, les appels pour celui qui est devant : pas si simple. Après un petit rapide d’entraînement nous partons enfin pour deux jours hors de toute civilisation.
Max et moi, binômes de choc pour le weekend (presque sans dessaler :p).
Le decor est typique, une rivière calme et sinueuse en pleine forêt, agrementee de quelques rapides suivis de plages de sable pour les pauses.
On s’arrête passer la nuit en camping sauvage au bord de l’eau. Une fois que tout le monde s’est repose, le gros oeuvre commence. Ça peut faire cliche mais oui, les quebecois emmènent scies et haches en camping. Malheureusement le temps etait pluvieux, les bâches et les troncs ont donc servis pour construire un abris, au lieu du traditionnel tipi sauna.
S’il y a de la place pour une hache, il y’en a aussi pour une canne à pêche, ou même de quoi faire une fondue au chocolat. Camping de luxe quoi.
Bien sûr la soiree se termine autour du combo feu de camp/chamallows/bière/poisson.
Et c’est repartit pour ramer une nouvelle journee, seuls sur cette paisible rivière.
Tout le monde est arrive sain et sauf à bon port, rien de perdu et pas de canoë casse (une première paraitrait-il). Plutôt epuisant quand on n’a pas l’habitude, mais quand même petit joueur par rapport à ceux qui font ça sur une dizaine voir une vingtaine de jours en autonomie complète.
Nous voilà de retour en Estrie pour enchaîner sur un velo/camping, cette fois organise par le Comite velo de l’universite. Deux trajets possibles, un aller/retour Sherbrooke-Magog sur la journee, ou un passage à Saint-Benoît-du-Lac avant le retour sur Sherbrooke cette fois sur deux jours.
Au programme Slackline (marcher sur une sangle tendue par tout ce qui peut servir de point d’encrage, ça amuse pas mal les grimpeurs), visite d’une savonnerie artisanale, puis cueillette de pommes et degustation de fromages au monastère de Saint-Benoît. Nous ne serons que 4 à faire la sortie sur deux jours et nous etions dejà rencontres au canot. Par contre je ne savais pas qu’ils etaient vraiment bon en velo… À leur palmarès Bordeaux-Dakar et Bordeaux-Histambul pour Mathieu, un gros tour en Amerique latine pour Adam et Eveline, bref j’en ai chie :p.
Les arbres commencent serieusement à prendre des couleurs, et nous partons maintenant pour une rando dans le Maine, au États-Unis.
Comme tous les ans à cette periode la region est inondee, à Sherbrooke en plus de pouvoir skier l’hiver, on peut faire du canoë l’automne !
Sur le trajet on croise un orignal qui n’a pas l’air de reconnaître le coin.
Après beaucoup de detours, des chasseurs nous indiquent le chemin pour rejoindre le Mahoosuc Notch Trail. Renseignez vous avant si possible, ce n’est pas du tout evident de trouver ce panneau.
Et c’est parti pour une journee qui s’annonce sportive, la pluie a gonfle les ruisseaux, laissant place à quelque minutes de reflexions pour chacune des nombreuses traversees.
Deuxième difficulte, la fameuse partie rocheuse “The Toughest Mile” : le mile le plus difficile de l’Appalachian Trail. Sautant de rocher en rocher, par dessus ou par dessous, la marche y prend des allures d’escalade et de speleologie.
Arrive là haut, le panorama en valait la peine. On en profite pour une petite pause bien meritee, mais il faut dejà repartir pour arriver avant le coucher du soleil.
Nous arriverons à la tombee de la nuit, vraiment, vraiment creves. Enfin pas trop de repos pour moi, leve à 7h le lendemain pour une sortie escalade. Encore une fois ça se deroule au Mont Pinnacle, cote falaise cette fois.
Sortie plaisante, à tel point Arnaud et moi allons maintenant grimper toutes les semaines (dans une eglise !).
Nous avons rejoint le sommet à pied, mais on peut escalader jusqu’en haut, peut être à l’automne prochain si on continue l’entrainement :)
La vue au sommet et toujours aussi agreable.
Retour à Sherbrooke par une douce soiree d’automne, enfin un peu de repos.
Le weekend suivant, Arnaud, Aurelie et moi partons sur le sentier des crêtes au Mont Orford, que l’on aperçoit depuis l’universite.
Un paysage de nouveau monde s’offre à nous au sommet, vue inattendue tellement differente de ce que l’on peut voir de l’universite.
Les pistes de ski, qui seront enneigees dans quelques semaines.
Cette randonnee accessible est à ne pas manquer si vous êtes de passage à Sherbrooke. Nous allons ensuite nous detendre au Spa Nordic Station, 25$ pour les etudiants, et ça vaut vraiment le coût.
Deux dernières photos d’Arnaud B. (accompagne de Vanessa, blonde quebecoise) et Thibault, qui ont enfin decider de se balader dans le coin, decidement Pinnacle a du succès !
En fait Thibault c’est peut être pas une bonne idee de le faire sortir :)
Voilà pour les sorties d’automne, en esperant qu’il y ‘en ai tout autant cet hiver !